dimanche 16 décembre 2007

Quelques reflexions pour écrire un article sur éducation pour tous

L'éducation dans le monde, une situation d'urgence;

Que ces quelques lignes nous fassent réfléchir et nous fassent comprendre l’importance et l’urgence d’agir sans plus attendre.
Tous nos efforts sont nécessaires et même si nos actions semblent représenter “une goutte d’eau”, rappelons nous que des millions de gouttes d’eau forment les rivières qui forment les océans.

Selon un rapport de l’Unesco (2007)
· Dans le monde, 80 millions d'enfants en âge d'aller à l'école primaire en sont exclus
· Parmi les enfants qui sont à l'école, plusieurs ne complèteront peut-être jamais leur éducation primaire ou la finiront sans même acquérir les compétences de base
· 781 millions d'adultes sont dépourvus de compétences minimales en matière d'alphabétisme : 18% d'analphabètes dans le monde
· Les femmes constituent 2/3 des adultes ne sachant ni lire ni écrire (63% en 1990)
· 218 millions. C'est le nombre d'enfants dont le travail est à abolir, ce qui représente 13.9% des enfants de 5 à 17 ans dans le monde (dernières études de l'Organisation Internationale du Travail).


Selon Pierre Véronneau directeur général Oxfam-Québec.


« C’est tout ce qu’il y a de plus simple: les élèves ont besoin d’enseignants et les enseignants d’un salaire. Tant que les pays riches n’auront pas consenti d’aide à long terme pour l’éducation, les pays pauvres manqueront d’enseignants qualifiés. Jamais le cycle de la pauvreté ne sera brisé sans éducation, jamais il n’y aura d’éducation sans enseignants »,

Quelques constatations:

· Globalement, c’est dans les pays où il y a le plus de pauvreté que les taux d’analphabétisme sont les plus élevés, corrélation observée jusqu’au niveau des ménages

· Dans de nombreux pays africains, de 25 à 40 % des enseignants disent ne pas disposer de manuel ou de livre du maître dans les matières qu’ils enseignent.

· Les enfants appartenant à des groupes autochtones et à des minorités ethniques ont moins de chances que les autres d’être scolarisés à l’école primaire.

Souvent, les personnes qui éprouvent des difficultés à lire et à écrire sont peu scolarisées, ont des revenus peu élevés, sont souvent issues de familles pauvres et font face à d'autres problèmes. Leurs besoins ne se limitent donc pas seulement à plus apprendre à lire, à écrire et à compter; elles doivent outil s'outiller pour affronter la vie quotidienne. Et certains disent qu'ils ont connu un cercle vicieux qui va de leurs parents à leurs enfant


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