mercredi 23 janvier 2008

Le « Sud> chez nous aussi existe.

Nous connaissons tous les problèmes des pays du Sud, avec tous ces gens qui meurent de malnutrition, les enfants qui travaillent, les centaines d’illettrés… Cette liste est interminable.
Mais, sommes-nous réellement conscients des personnes qui souffrent dans les pays riches, à cause du froid et de la malnutrition? des personnes sans domicile, qui dorment dans la rue, qui n’ont pas de travail et qui mendient pour manger une fois par jour.
Ils représentent l’autre partie d’une société dite développée.

A Bilbao on dénombre 36.000 foyers et 90.000 personnes qui peuvent tout juste affronter les dépenses élémentaires de la vie au quotidien.
774 personnes vivent dans les rues (48% d’étrangers, la plupart sans papiers), les motifs les plus fréquents pour terminer dans la rue étant, le manque d’argent, le chômage prolongé, la mort d’un être cher et la maladie.
20% d’entre eux ont cependant fait des études supérieures, mais qui veut engager un S.D.F?

On s’efforce de les cacher, de les ignorer, mais ces gens existent et comme tout être humain ils ont le droit et le besoin d’être aidés économiquement et moralement.
En leur donnant de l’argent, on leur assure un repas, mais ils se sentent dépendants de notre charité. Il faut donc les aider de manière à ce qu’ils ne se sentent pas marginalisés et que cela leur donne envie de continuer à essayer d’avoir une vie digne.
Un mot, un regard, un sourire, c’est le moins que nous puissions faire.

Un montage PowerPoint qui nous parle des difficiles conditions de vie de tous ces clandestins

"Clandestino"
Laura Gardner, Amaia Urgoiti et Ines Uribe

Actions :

Comme chaque année notre lycée, sous la responsabilité de l’A.P.A, essaye d'améliorer la vie de moins favorisés de notre ville, Bilbao.
Différentes opérations sont mises en place et permettent de sensibiliser l’ensemble de notre communauté scolaire sur la nécessitée d’agir de manière solidaire.
Ces collectes sont destinées à des associations locales qui se chargent de distribuer les dons aux plus nécessiteux.

Bourses alimentaires : Durant 1 semaine, les élèves apportent des denrées non périssables qui sont entreposées au lycée avant d’être récupérées par « Caritas » qui les répartira dans les différentes cantines solidaires de notre ville. La dernière opération en date (Dec 2007 ) nous a permis de collecter 60 kg de nourriture. Une autre bourse alimentaire sera lancée lors de notre course pour la faim, au mois de mai.

Collecte de jouets : Comme chaque année nous recevons des montagnes de jouets qui bien souvent sont utilisés le jour de Noël puis soigneusement rangés au fond d’un placard, qui très rapidement s’encombre. Il est grand temps d’avoir une pensée pour ceux qui n’ont pas notre chance et se débarrasser intelligemment et solidairement de tous ces jouets que nous ne regardons même plus et qui feront très certainement le bonheur de quelque enfant que le Père Noël ne peut combler. Une opération jouets est donc reconduite annuellement, début décembre et le trésor ainsi récupéré est remis aux responsables de Caritas qui en font un bon usage.

Collecte de vêtements : Influencés par la mode et la publicité, de nos jours, nous achetons de plus en plus de vêtements, d’autant plus que l’importation massive de textiles en provenance des pays asiatiques les rend plus accessibles.
Il en découle des problèmes d’éthique (juste prix, travail clandestin et souvent main d’œuvre infantile), mais aussi de nombreux problèmes de gaspillage.

Au lycée, des élèves ont travaillé sur ce sujet, il y a 3 ans déjà, et leurs recherches ont abouti sur la découverte d’une entreprise associative dont le but social les a enthousiasmé (voir notre site Web) :

Depuis nous travaillons en étroite collaboration avec cette entreprise à laquelle nous fournissons les vêtements collectés, avec la certitude d’un emploi adéquat.
La dernière opération en date nous a permis de collecter 2 containers de vêtements et nous préparons une nouvelle opération qui viendra elle aussi compléter notre journée solidaire organisée autour de la course contre la faim dans le monde.
Ces vêtements sont triés, puis recyclés ou réutilisés, au Pérou, en Roumanie ou bien revendus dans des magasins d’occasion de Biscaye sous l’enseigne « Ekoropa ».

Vicky Goria, Monica Muro et Maria Ortega

1 commentaire:

ines_reno a dit…

on a déjà traduit le texte de projet matéri
beatriz bageneta et ines renobales